Les entreprises ne connaissent pas assez les aides à l’export
Il existe actuellement plus de 60 aides financières à l’export en France. Or seule l’aide au Volontariat International en Entreprise (VIE) est largement connue par les entreprises. Autant d’opportunités dont il faut se saisir.
Un manque d’informations sur les aides à l’export

Les entreprises françaises ont encore du mal à oser l’export.
Selon l’étude Business France / Kantar Public publiée le 22 novembre, les coûts de production sont le principal obstacle à l’exportation. Néanmoins, le « manque d’accompagnement et de soutien à la prospection » est en 6e position dans le classement des raisons qui rendent l’export difficile. Pourtant 88% des entreprises françaises interrogées accordent de l’importance aux aides financières et aux garanties à l’export ! Un écart problématique entre l’offre et la demande.
Bonne nouvelle, 78% des entreprises françaises interrogées connaissent l’organisme Coface et 67% l’organisme CCI France International. Toutefois, elles ne sont que 35% à connaître Bpifrance alors qu’il propose des aides à l’export, et qu’il sera amené à remplacer Coface prochainement. Mauvaise nouvelle, 31% des interrogés connaissent le Prêt Croissance International de Bpifrance, qui est pourtant un excellent levier pour les entreprises exportatrices. Ces financements sont pourtant considérés comme utiles par les entreprises. En quoi consistent-ils ?
Les 4 financements emblématiques à l’export
Les aides au développement international peuvent vite devenir un casse-tête pour les entreprises. Les dispositifs nationaux sont nombreux et spécifiques et les organismes de financement ne sont pas regroupés. A cela s’ajoute les diverses aides régionales qui changent selon le territoire concerné. Pas de panique, voici les 4 aides à l’export à retenir :
- L’assurance prospection (ASP) qui protège les entreprises lors d’un échec de prospection,
- Les garanties Coface qui protègent les entreprises des risques liés à l’export,
- Le Prêt Croissance International qui soutient les projets internationaux jusqu’à 5 millions d’euros,
- Le Volontariat International en Entreprise qui exonère l’entreprise de charges sociales.
3 réponses
[…] L’accès des PME aux aides à l’export est très faible, d’autant plus en ce qui concerne les garanties publiques de Coface (transférées à Bpifrance le 1er janvier 2017). C’est pourquoi Bpifrance a pris l’engagement de « démocratiser la diffusion de ses offres auprès des ETI-PME » en 2017, à travers plusieurs objectifs cités par un article du Moci : […]
[…] de lisibilité des dispositifs d’aide. Or ce manque de lisibilité empêche les entreprises d’accéder aux aides à l’export. C’est pourquoi Jean-Yves Le Drian, ministre de l’Europe et des affaires étrangères, a […]
[…] de lisibilité des dispositifs d’aide. Or ce manque de lisibilité empêche les entreprises d’accéder aux aides à l’export. C’est pourquoi Jean-Yves Le Drian, ministre de l’Europe et des affaires étrangères, a […]